T'écoutes quoi now ?

Star Wars Galaxy a écrit:

Matt a écrit:Un classique indémodable !

Goldwyn93 a écrit:Et dire que j'en connais qui ne connais pas ce fameux Pudding à l'Arsenic, et pourtant !!!!

Les Joueurs du canap a écrit:

Goldwyn93 a écrit:Et dire que j'en connais qui ne connais pas ce fameux Pudding à l'Arsenic, et pourtant !!!!

La version du pudding de chinese man est excellente

Lord Paddle a écrit:En hommage à Ennio Morricone, je reposte ce que j'ai écris sur ma page facebook :

Impossible évidemment ce matin de ne pas parler du décès d'Ennio Morricone à 91 ans. C'était l'un des grands maîtres de la musique de film, avec une carrière exemplaire qui débuta dans les années 50 et une filmographie tellement immense qu'il existe très peu de filmo officielle (beaucoup de ses films italiens des années 60 sont très difficile à retrouver...), d'autant que le maestro composait parfois jusqu'à 5 voire 6 films en une année, ce qui est énorme.

En tant que passionné de musique de film, j'adore le Morricone expérimental des films d'Argento, comme "l'oiseau au plumage de cristal", "Le syndrome de Stendhal" (l'une de mes partitions préférées de Morricone), "le chat à neuf queues", ou un chef-d'oeuvre expérimental comme "L'Exorciste II" et ses choeurs africains ténébreux, ou bien encore "L'istruttoria è chiusa: dimentichi", un thriller italien de 1971 avec Franco Nero totalement méconnu mais avec une partition avant-gardiste extraordinaire une fois de plus, révélant tout le savoir-faire de Morricone qui fit un bref passage au festival de musique contemporaine de Donaueschingen en 1958, où il rencontra John Cage et Luigi Nono, qui lui ont probablement donné ce goût des musiques expérimentales/avant-gardiste qu'il développera par la suite dans les années 60.

Pour le grand public, il était le compositeur des westerns de Sergio Leone : il était une fois dans l'ouest, le bon la brute et le truand, la trilogie des "dollars", "il était une fois la révolution" et évidemment "il était une fois en Amérique" (qui n'est pas un western), et aussi certains westerns de Sergio Corbucci. Il y eut également sa période très connue en France avec notamment Henri Verneuil, Jacques Deray, Edouard Molinaro ou Georges Lautner et des partitions remarquables comme "Le Professionnel", "Peur sur la ville" ou bien encore "Le Marginal". Enfin il y eut la période américaine et des oeuves colossales comme le "Mission" de Roland Joffé (l'un des chef-d'oeuve du maître), "Les moissons du ciel", "les Incorruptibles" (une de mes partitions préférées de Morricone), "Mission to Mars", "Wolf" ou "Dans la ligne de mire" (difficile de tout citer...). Mais l'un de mes scores fétiches reste celui de "The Thing" qui pour moi résume bien le talent du maestro pour écrire des musiques atmosphériques sombres, agressives, psychologiques et expérimentales.

Et pour illustrer tout cela, je vous propose d'écouter l'un des morceaux emblématiques inoubliable de la carrière d'Ennio Morricone, le thème de "Il était une fois dans l'ouest" chanté merveilleusement par l'incontournable Edda Dell'Orso :

https://youtu.be/2s0-wbXC3pQ